3 octobre 2023

Par Julien Boegli

Volleyball 1re ligue: désormais entraîné par André Magnenat, Volleyboys Bienne a remporté
son premier match de la saison, samedi face au promu Fribourg (3-1).

Successeur de Philippe Varrin à la tête de Volleyboys, André Magnenat a fêté un premier succès avec les Biennois samedi dans le groupe B de 1re ligue. A domicile, Quentin Sauthier et ses coéquipiers ont pris la mesure de Fribourg, fraîchement promu de 2e ligue, en quatre manches. «En toute honnêteté, l’adversaire n’aurait jamais dû inscrire plus de 15 points par set», claque d’emblée le coach établi du côté de Morat.

Les visiteurs y sont parvenus, remportant même la troisième manche. «Notre domination n’a pas été aussi nette que je l’aurais espérée.» Ce qui n’a pas empêché sa nouvelle formation de faire le plein de points, une semaine après celui ramené de Thoune, un rival d’une valeur supérieure. Déjà là, un manque de constance est apparu aux yeux de l’entraîneur.

A un set partout et alors qu’il était mené 18-12 dans le troisième, Volleyboys a réussi à inverser la tendance pour l’emporter, avant de laisser échapper les deux manches finales. «Ce premier match, on devait le remporter. Certains considéreront que c’est un bon point de pris. Pour moi, ce sont deux de perdus. Ce n’est d’ailleurs pas Thoune qui a gagné ce duel, c’est nous qui l’avons perdu.»

Entraîneur d’un effectif qui a conclu ce printemps son concours, le premier à ce niveau de jeu, à la 10e et avantdernière position du groupe romand, André Magnenat, qui a connu de nombreuses adresses depuis deux décennies à travers tout le pays, que ce soit en LNA ou plus bas, se veut ambitieux pour cette nouvelle saison: «La première fois que l’on m’a parlé de cette équipe, on me l’a vendue en dessous de sa valeur réelle. Elle est certes jeune et relativement inexpérimentée, mais il s’en dégage un réel potentiel et une envie de progresser. Elle n’a en tout cas aucun complexe à nourrir face à qui que ce soit.»

Travailler la confiance
André Magnenat s’imagine volontiers conduire son collectif dans la première moitié du tableau. «C’est un objectif réaliste à mes yeux. Pour cela, il faut travailler la confiance. C’est mon rôle de réussir à sortir le meilleur de chaque joueur.» Celui qui a joué jadis pour Nidau – c’était il y a presque 30 ans – en est convaincu: «Avec de la constance, on peut battre tout le monde dans ce groupe B. J’ai assez de vécu dans le milieu pour pouvoir affirmer cela. Comme l’on dit: ‹sky is the limit.›»

A Volleyboys, les cinq départs enregistrés durant l’été ont été compensés par l’intégration, en majorité, d’éléments évoluant jusque-là au sein des deux formations du club engagées en 2e ligue. François Cazabon, Samuel Gauthier, Gaëtan Merkelbach (pause sportive), Tim Meier et Vlad Moungang (Volleyboys 2e ligue) ont été remplacés par Yoric Estoppey (Colombier), Loic Brun, Florian Schafroth, Loris Schafroth et Gautier Clénin (tous issus de la 2e ligue du club).

«On saura combler nos lacunes dans les domaines techniques et tactiques avec un état d’esprit conquérant», affirme encore le coach, qui veut faire de Volleyboys une équipe redoutée par tous les concurrents du championnat, «et pas uniquement ceux de bas de classement».